DISPARITION DE NEUF JEUNES DE HANN EN MER: Le Msd se réserve de parler de mort

A la suite du drame faisant état de la disparition des jeunes de neufs de Hann sur mer, le président de l’association dénommée Mouvement social diaspora (Msd), Moustapha Diaw, s’est prononcé sur le phénomène de l’émigration clandestine. Au cours d’un point de presse, il est revenu sur les termes ‘’des jeunes qui ont perdu leur vie’’ et demande de faire très attention entre ‘’disparu’’ ou ‘’mort’’. «Quand on n’a pas de preuve tangible, on ne doit pas parler de mort. Aujourd’hui, il y a disparition, absence, mais moi je ne peux pas parler de mort», a-t-dit.      
«Le droit fait la distinction entre ce que l’on appelle la présomption d’absence et la présomption de décès», a indiqué Moustapha Diaw,. Pour ce cas de figure, il se demande est ce qu’il s’agit de cette question plane ncore dans la tête des familles qui sont encore  en train de pleurer. «Quand on est clandestin, on l’est parce que le Frontex qui est en train de garder les frontières de l’Europe n’a pas la compétence pour intervenir en mer. Ce qui constitue un vide juridique. Ils peuvent refuser d’aller secourir et si par hasard la police tombe sur eux, elle peut obstruer les portables ou mettre ces derniers dans des prisons en les prenant pour des pirates», a-t-il relevé. Présentement devant le fait accompli avec un grand étonnement, le président de l’association dénommée Mouvement social diaspora (Msd) qui a son siège social à Hann Bel-air, Moustapha Diaw, a tenté de faire une analyse de la situation. Il s’agit pour lui d’une embarcation de fortune qui fait trop mal au cœur. Et, ce n’est pas la première fois. Il a rappelé que l’année dernière lors de la mise en place de leur association, il y a moins de deux ans, ‘’la semaine qui suit il y avait 700 morts; toute une embarcation disparue’’. «Aujourd’hui, nous sommes très affectés parce qu’il s’agit de familles qui nous sommes proches. Mais dites-vous que chaque année, il y a près de 10 000 morts ressortissants de l’Afrique Sud saharienne. Et c’est très déplorable», a-t-il confié à la presse. Devant le curatif l’association Msd qui a son siège social à Hann Bel-air et qui apporte sa contribution dans la lutte contre l’émigration clandestine envisage d’apporter sa contribution dans la lutte contre l’émigration clandestine. Le président de ladite déplore le fait que les autorités étatiques ne se prononcent pas assez sur cette situation. M. Diaw s’étonne sur le mutisme des autorités qui doivent s’investir «parce que ce sont des vaillants fils d’Afrique qui disparaissent à la fleur de l’âge. A son avis, si on doit développer le pays pour aller, vers l’émergence tant attendu, on ne pas laisser cette situation pourrir.
Qui ne peut manipuler un Gps ne doit pas diriger une embarcation                                                                                       Dans la dynamique de recherche de solution à cette situation, M. Diaw et ses collaborateurs ne demandent aux jeunes de ne pas voyager; «parce nous sommes dans un monde devenu un village planétaire et il faut échanger avec les autres nations, il faut le brassage culturel». Ils préconisent une émigration légale, car on y va soit pour la connaissance, soit pour le métier ou pour travailler. Le président du Msd pense que le jeune menuisier qualifié ou certifié doit être à mesure d’obtenir une bourse pouvant lui permettre de se perfectionner à l’étranger. Pour lui, l’étudiant qui a eu son Baccalauréat et qui veut aller étudier dans les grandes écoles doit être encouragé. M. Diaw estime que c’est une question d’organisation pour parvenir à de bonnes solutions. Il s’agit aussi de faire comprendre aux jeunes africains, notamment ceux du Sénégal, qu’en Europe ce n’est plus l’eldorado. «L’Europe aujourd’hui, c’est comme le Sénégal, il faut travailler pour vivre. Là-bas il y a des vieux qui dorment dans les bouches de métro. Il faut que les jeunes africains arrêtent de rêver», a-t-il souligné. A son avis, quelqu’un qui ne peut manipuler un Gps ne doit pas diriger une embarcation.            A la date du 29 mai 2016, le Mouvement social diaspora a organisé une randonnée pédestre en quittant Hann Montagne, en passant par les maristes, puis dans le Parc de Hann, ensuite au Quai de pêche, pour sensibiliser les riverains. Les responsables du Mouvement social diaspora appelle toutes les forces vives de la Nation sénégalaise à combat l’émigration clandestine, «cette loterie de vie ou de mort»,.

Sekhou    

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