Pour une jeunesse citoyenne à Hann




Pour une jeunesse citoyenne à Hann

« Si seulement la citoyenneté était apprise aux hannois ! »

Toute société qui existe, l’est à partir du niveau d’appartenance des individus qui y vivent. Aucune ne peut fonctionner correctement sans l’action citoyenne, se manifestant à partir de la jouissance d’un ensemble de privilèges(droits) et la reconnaissance d’un ensemble d’obligations (devoirs) envers la patrie. Il s’ensuit que tout citoyen, pour qu’il soit reconnu comme tel, doit pouvoir s’adapter aux caractéristiques qui s’alignent au concept de citoyenneté. Toutefois,la citoyenneté est apprise, dès ses plus jeunes âges, de la famille à l’école. La société aurait fonctionné mieux si la citoyenneté avait été enseignée aux jeunes. Bien qu’on soit majeur à 18 ans, l’on n’est citoyen que dans l’exercice de ses droits civils et politiques, et ses devoirs conformément à la manière à ce qui est articulée dans la constitution.
Aujourd’hui, plus que jamais, notre regard doit être tourné vers Hann bel air (commune Hann bel air). Les potentialités sont là, il suffit donc de les faire développer normalement. Personne ne peut changer ses conditions de vie sans son implication et sa volonté. La responsabilité de la jeunesse, sa citoyenneté et son engagement sont les éléments nécessaires pour participer au processus du développement de notre commune.

Participation et intégration

« Participer, c’est s’intégrer soi-même ! » La participation de la jeunesse présuppose nécessairement l’acquisition d’un ensemble d’informations utiles qui lui permet de faire face à ses responsabilités face à sa réalité. La responsabilité, c’est être à même de questionner ceux-là qui dirigent ou qui aspirent à l’être, dans leurs actes. La participation de la jeunesse est son intégration pour une jeunesse responsable, citoyenne et engagée dans le processus de développement de notre commune.
Parler de la problématique de la jeunesse revient à faire un exercice difficile et complexe, surtout quand nous tenons compte de la réalité socio-économique et politique du pays. Nous risquons donc de nous perdre dans des éternelles redites, jusqu’à nous éterniser et nous apitoyer sur notre sort, pour finalement nous dire : ouf ! Nous en avons assez ! Ce pays ne nous offre rien. Nous devons le quitter, un jour où l’autre.

De la politique, c’est la catastrophe

Dès leur plus jeune âge, on apprend aux jeunes à avoir peur de la politique. Oser parler de politique à la famille, ou dans d’autres milieux, c’est dégainer toutes les forces du mal contre soi. C’est le résultat du comportement des acteurs sur la scène politique qui priment leurs intérêts sur ceux de l’ensemble de la population, depuis les périodes d’antan. Les luttes pour le pouvoir, la corruption, les coups bas, etc. sont entre autres éléments qui teintent cette sphère et laissent des mauvais goûts dans l’encrage de l’ensemble de la société. Il faut donc avoir beaucoup d’audace pour s’y intégrer, pour le meilleur et pour le pire. Cela constitue un blocage qui suscite des réticences certaines de la part des jeunes qui évoluent déjà en toute vulnérabilité et fragilité, du fait d’être l’objet de toutes formes de manipulation de différents acteurs dans la sphère politique.
Aux jeunes de toute la commune engageons nous pour le développement de notre commune, s'intéressons nous des affaires de notre cité et apportons nous des solutions de développement pour le  bien heureux de la population Hannoise.

Djibril Diop, Président ASC Montagne 6

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