CONTEXTE ET JUSTIFICATION :
La décentralisation est en effet un concept dont la signification et les conditions de mise en œuvre varient d’une civilisation, d’une culture, d’une langue, d’un contexte socio-économique à l’autre. Néanmoins, tous les systèmes décentralisés ont un point commun à savoir que la mise en œuvre est le fait d’acteurs multiples :
- élus locaux et nationaux ;
- fonctionnaires des administrations centrales et territoriales ;
- mouvements associatifs ;
- représentants des organisations socioprofessionnelles ;
- et de la société civile.
Ainsi, les profondes transformations qu’ont connues les pays africains ont entraîné de la part des populations des exigences accrues en matière de demandes sociales et ont donné naissance à une aspiration nouvelle des citoyens de participer à la gestion de leur quartier, de leur village, de leur cité.
Il résulte de cette évolution, que l’amélioration de la vie quotidienne des citoyens et la satisfaction de leurs besoins, passent irrémédiablement par l’accroissement des responsabilités locales.
C’est donc dire que la décentralisation n’est pas seulement une affaire de droit, ni un projet technocratique, mais une affaire de citoyenneté, un projet démocratique. A cet effet, les citoyens ou «Habitants» ont leur mot à dire et leur rôle à jouer.
La politique de la décentralisation offre aux populations l’opportunité de participer à la gestion des affaires locales. La décentralisation est donc le cadre idéal pour donner un contenu concret à cette notion de participation du fait du rôle essentiel qu’elle reconnaît à la société civile dans la conduite d’un développement participatif, autodéterminé et maîtrisé.
La problématique de cet Atelier est la promotion du développement local à travers la démocratie et de la citoyenneté communale, le renforcement des capacités des acteurs locaux de développement et l’appui à l’émergence et l’accompagnement des synergies /dynamiques locales de développement, notamment l’intercommunalité. La décentralisation, tendance lourde observée dans la majorité de nos pays d’intervention, est un transfert de compétences et de ressources correspondantes de l’Etat aux collectivités locales. Dans le respect des lois et règlements, celles-ci bénéficient alors de l’autonomie de décision et gèrent leur propre budget.
Ne pas confondre déconcentration et décentralisation : contrairement au processus de décentralisation, l’Etat n’abandonne pas de compétences dans la déconcentration, mais il met des moyens de proximité. La déconcentration permet à l’Etat de rapprocher l’action administrative des administrés. Une bonne décentralisation va souvent de pair avec une déconcentration parallèle des services de l’Etat.
Dans ce contexte, les collectivités locales émergent progressivement comme des acteurs du développement. Le cadre des politiques de développement est décidé au niveau national et les politiques publiques sont décidées et concrétisées au niveau local par les collectivités territoriales.
Présentement, s’il ya des points à parfaire dans la gestion des collectivités locales, c’est bien celui concernant la marginalisation faite aux citoyens handicapés.
« L’adoption du « réflexe handicap » par tous les acteurs de la vie locale, dans le cadre d’une politique locale transversale et intégrée du handicap, est fondamentale. Cette démarche est basée sur les principes suivants: une concertation effective, la reconnaissance de la citoyenneté, le développement de l’accessibilité, de l’école pour tous, de l’emploi plutôt que de l’assistanat, la sensibilisation du public à la différence, l’égal accès à la prévention et aux soins, l’impulsion d’une solidarité de proximité.»
Ainsi, l’approche de développement local inclusif permet d’intervenir sur le handicap de manière transversale sur un territoire donné. Elle permet d’intégrer le « réflexe » handicap dans la planification et la mise en œuvre des actions de développement à l’échelle locale – ce qui peut s’avérer plus complexe à une échelle plus large. L’action de proximité rend possible la concertation d’une multiplicité d’acteurs (écoles, hôpitaux, élus, représentants associatifs, services publics et privés, etc.) afin de promouvoir un développement qui prenne réellement en compte les personnes handicapées, dans tous les domaines et à tous les niveaux, et apporte une réponse coordonnée : accessibilité de l’environnement physique, accès à la santé, à l’éducation, à l’emploi… Cette approche permet notamment de mettre en œuvre les articles 19 et 26 de la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées, qui insistent sur « la participation et l’intégration à la communauté » (Article 26.1b).
L’échelle d’intervention locale, grâce à la proximité, permet une réelle écoute des demandes et besoins des personnes handicapées. Qui peut mieux que les acteurs d’un territoire entendre les besoins d’une partie importante de la population en situation de handicap, et déterminer les actions les plus pertinentes pour une meilleure réponse à ces besoins ? Ces demandes et besoins seront encore mieux cernés et connus si une démarche de diagnostic de la situation locale des personnes handicapées est envisagée.
L’échelle locale du territoire est pertinente pour travailler sur la bonne gouvernance et la suppression des obstacles à la participation de certains groupes traditionnellement exclus. C’est à cette échelle que des actions Concrètes peuvent s’envisager, pour que les territoires deviennent un lieu :
• d’exercice de la démocratie locale, de la citoyenneté.
• de prise en compte des droits et projets des personnes handicapées,
• de financement de projets et services nouveaux pour ces personnes.
Les trois types d’acteurs et groupes cibles principaux des projets « Développement Local Inclusif » sont :
- les représentants des personnes handicapées (organisations ou organisations de personnes handicapées, self-help groups),
- les représentants des autorités locales, élus (décentralisation), nommés (déconcentration) ou reconnus par la communauté (autorité traditionnelle, morale ou religieuse),
- les acteurs du développement local (services publics ou privés, professionnels et autres acteurs de la société civile).
- élus locaux et nationaux ;
- fonctionnaires des administrations centrales et territoriales ;
- mouvements associatifs ;
- représentants des organisations socioprofessionnelles ;
- et de la société civile.
Ainsi, les profondes transformations qu’ont connues les pays africains ont entraîné de la part des populations des exigences accrues en matière de demandes sociales et ont donné naissance à une aspiration nouvelle des citoyens de participer à la gestion de leur quartier, de leur village, de leur cité.
Il résulte de cette évolution, que l’amélioration de la vie quotidienne des citoyens et la satisfaction de leurs besoins, passent irrémédiablement par l’accroissement des responsabilités locales.
C’est donc dire que la décentralisation n’est pas seulement une affaire de droit, ni un projet technocratique, mais une affaire de citoyenneté, un projet démocratique. A cet effet, les citoyens ou «Habitants» ont leur mot à dire et leur rôle à jouer.
La politique de la décentralisation offre aux populations l’opportunité de participer à la gestion des affaires locales. La décentralisation est donc le cadre idéal pour donner un contenu concret à cette notion de participation du fait du rôle essentiel qu’elle reconnaît à la société civile dans la conduite d’un développement participatif, autodéterminé et maîtrisé.
La problématique de cet Atelier est la promotion du développement local à travers la démocratie et de la citoyenneté communale, le renforcement des capacités des acteurs locaux de développement et l’appui à l’émergence et l’accompagnement des synergies /dynamiques locales de développement, notamment l’intercommunalité. La décentralisation, tendance lourde observée dans la majorité de nos pays d’intervention, est un transfert de compétences et de ressources correspondantes de l’Etat aux collectivités locales. Dans le respect des lois et règlements, celles-ci bénéficient alors de l’autonomie de décision et gèrent leur propre budget.
Ne pas confondre déconcentration et décentralisation : contrairement au processus de décentralisation, l’Etat n’abandonne pas de compétences dans la déconcentration, mais il met des moyens de proximité. La déconcentration permet à l’Etat de rapprocher l’action administrative des administrés. Une bonne décentralisation va souvent de pair avec une déconcentration parallèle des services de l’Etat.
Dans ce contexte, les collectivités locales émergent progressivement comme des acteurs du développement. Le cadre des politiques de développement est décidé au niveau national et les politiques publiques sont décidées et concrétisées au niveau local par les collectivités territoriales.
Présentement, s’il ya des points à parfaire dans la gestion des collectivités locales, c’est bien celui concernant la marginalisation faite aux citoyens handicapés.
« L’adoption du « réflexe handicap » par tous les acteurs de la vie locale, dans le cadre d’une politique locale transversale et intégrée du handicap, est fondamentale. Cette démarche est basée sur les principes suivants: une concertation effective, la reconnaissance de la citoyenneté, le développement de l’accessibilité, de l’école pour tous, de l’emploi plutôt que de l’assistanat, la sensibilisation du public à la différence, l’égal accès à la prévention et aux soins, l’impulsion d’une solidarité de proximité.»
Ainsi, l’approche de développement local inclusif permet d’intervenir sur le handicap de manière transversale sur un territoire donné. Elle permet d’intégrer le « réflexe » handicap dans la planification et la mise en œuvre des actions de développement à l’échelle locale – ce qui peut s’avérer plus complexe à une échelle plus large. L’action de proximité rend possible la concertation d’une multiplicité d’acteurs (écoles, hôpitaux, élus, représentants associatifs, services publics et privés, etc.) afin de promouvoir un développement qui prenne réellement en compte les personnes handicapées, dans tous les domaines et à tous les niveaux, et apporte une réponse coordonnée : accessibilité de l’environnement physique, accès à la santé, à l’éducation, à l’emploi… Cette approche permet notamment de mettre en œuvre les articles 19 et 26 de la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées, qui insistent sur « la participation et l’intégration à la communauté » (Article 26.1b).
L’échelle d’intervention locale, grâce à la proximité, permet une réelle écoute des demandes et besoins des personnes handicapées. Qui peut mieux que les acteurs d’un territoire entendre les besoins d’une partie importante de la population en situation de handicap, et déterminer les actions les plus pertinentes pour une meilleure réponse à ces besoins ? Ces demandes et besoins seront encore mieux cernés et connus si une démarche de diagnostic de la situation locale des personnes handicapées est envisagée.
L’échelle locale du territoire est pertinente pour travailler sur la bonne gouvernance et la suppression des obstacles à la participation de certains groupes traditionnellement exclus. C’est à cette échelle que des actions Concrètes peuvent s’envisager, pour que les territoires deviennent un lieu :
• d’exercice de la démocratie locale, de la citoyenneté.
• de prise en compte des droits et projets des personnes handicapées,
• de financement de projets et services nouveaux pour ces personnes.
Les trois types d’acteurs et groupes cibles principaux des projets « Développement Local Inclusif » sont :
- les représentants des personnes handicapées (organisations ou organisations de personnes handicapées, self-help groups),
- les représentants des autorités locales, élus (décentralisation), nommés (déconcentration) ou reconnus par la communauté (autorité traditionnelle, morale ou religieuse),
- les acteurs du développement local (services publics ou privés, professionnels et autres acteurs de la société civile).
Une condition favorable au développement de ce type de projets est de pouvoir travailler avec des ONG ou organisations locales représentant les personnes handicapées. Leur présence et leur implication sont indispensables. Il faudra notamment prêter attention à la représentativité de ces organisations de personnes en situation de handicap toutes catégories confondues.
La présence d’autorités locales favorables facilitera également la mise en œuvre des projets DLI :
• Au niveau national : stabilité politique, volonté politique de décentralisation ou déconcentration,
• Au niveau local : autorités locales autonomes en gestion, acceptant les règles de développement participatif, sensibilisées au domaine du handicap, ayant la volonté de travailler sur le long terme.
• Au niveau national : stabilité politique, volonté politique de décentralisation ou déconcentration,
• Au niveau local : autorités locales autonomes en gestion, acceptant les règles de développement participatif, sensibilisées au domaine du handicap, ayant la volonté de travailler sur le long terme.
Important : En effet, dans un contexte d’absence de volonté politique locale, les activités du projet peuvent être pensées de manière à préparer et organiser un plaidoyer plus efficace sur ces autorités, permettant à terme un changement d’attitude et de politique. Dans ce cas, il conviendra d’explorer plus avant les opportunités de porter ce changement à travers un travail de partenariat avec les organisations de personnes handicapées mais aussi avec des ONG mobilisées sur cette question.
Dans cette logique, les personnes en situation de handicap doivent être considérées au même titre que tous les autres acteurs, afin de construire un développement local pour tous c'est-à-dire Inclusif et participatif.
OBJECTIF GENERAL :
Améliorer le processus de prise en compte du développement local inclusif et promouvoir la participation et l’accession des personnes en situation de handicap aux instances de décisions.
Améliorer le processus de prise en compte du développement local inclusif et promouvoir la participation et l’accession des personnes en situation de handicap aux instances de décisions.
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
- inciter les communautés locales à développer des approches ascendantes intégrées des personnes en situation de handicap dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de développement ;
- développer les capacités locales et stimuler l’innovation (y compris l’innovation sociale);
- promouvoir la propriété communautaire en augmentant la participation au sein des communautés et développer le sentiment d’appartenance et de responsabilité susceptible d’accroître l’efficacité des politiques de développement local ;
- Proposer une approche et des axes de plaidoyer en vue d’informer les autorités locales compétentes sur la question de développement local inclusif favorisant la promotion et la participation des personnes en situation de handicap à la bonne marche , la gestion de la localité ;
- apporter un soutien à la gouvernance multi-niveaux en établissant un parcours qui permet aux associations et acteurs œuvrant pour la promotion des Personnes handicapées de participer activement à la définition de la mise en œuvre des objectifs de développement local dans tous les domaines ;
- Proposer des perspectives et plan d’action pour sa faisabilité effective ;
- Elaborer des supports de communication, pour sensibiliser les autorités et les communautés sur le développement local inclusif et la gouvernance locale inclusive.
- inciter les communautés locales à développer des approches ascendantes intégrées des personnes en situation de handicap dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de développement ;
- développer les capacités locales et stimuler l’innovation (y compris l’innovation sociale);
- promouvoir la propriété communautaire en augmentant la participation au sein des communautés et développer le sentiment d’appartenance et de responsabilité susceptible d’accroître l’efficacité des politiques de développement local ;
- Proposer une approche et des axes de plaidoyer en vue d’informer les autorités locales compétentes sur la question de développement local inclusif favorisant la promotion et la participation des personnes en situation de handicap à la bonne marche , la gestion de la localité ;
- apporter un soutien à la gouvernance multi-niveaux en établissant un parcours qui permet aux associations et acteurs œuvrant pour la promotion des Personnes handicapées de participer activement à la définition de la mise en œuvre des objectifs de développement local dans tous les domaines ;
- Proposer des perspectives et plan d’action pour sa faisabilité effective ;
- Elaborer des supports de communication, pour sensibiliser les autorités et les communautés sur le développement local inclusif et la gouvernance locale inclusive.
RESULTATS ATTENDUS :
- Approche et axes de plaidoyers déterminés ;
- Domaines de planification pour la promotion des handicapés au niveau local identifiés ;
- Handicapés impliqués dans la gouvernance locale et la gestion de la collectivité ;
- Tous les acteurs sensibilisés ;
- Supports de communication disponibles.
- Approche et axes de plaidoyers déterminés ;
- Domaines de planification pour la promotion des handicapés au niveau local identifiés ;
- Handicapés impliqués dans la gouvernance locale et la gestion de la collectivité ;
- Tous les acteurs sensibilisés ;
- Supports de communication disponibles.
METHODOLOGIE :
En vue de l’implication des tous les acteurs, des activités et actions doivent être menées et porteront sur :
- Réunions et Ateliers de partage, de TDR et de préparation de plaidoyer avec les élus locaux et autres acteurs concernés ;
- Point de presse ;
- Lettres d’information au Ministère de la Gouvernance Locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, à l’Union des associations des élus locaux du Sénégal, à l’Association des départements du Sénégal, à l’association des Maires du Sénégal, aux collectivités locales, aux partenaires, …
- Tenue des réunions d’informations, etc.…
En vue de l’implication des tous les acteurs, des activités et actions doivent être menées et porteront sur :
- Réunions et Ateliers de partage, de TDR et de préparation de plaidoyer avec les élus locaux et autres acteurs concernés ;
- Point de presse ;
- Lettres d’information au Ministère de la Gouvernance Locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, à l’Union des associations des élus locaux du Sénégal, à l’Association des départements du Sénégal, à l’association des Maires du Sénégal, aux collectivités locales, aux partenaires, …
- Tenue des réunions d’informations, etc.…
STRATEGIES :
Afin d’élaborer une politique de prise en compte des personnes en situation de handicap dans le développement local et aux instances décisionnelles, il faut :
- Diagnostiquer les forces et faiblesses du processus de prise en compte et d’éveil de conscience, en impliquant les différents partenaires intervenant dans l’élaboration des politiques pour la promotion des droits des Personnes en situation de Handicap;
- Proposer des solutions aux pratiques défectueuses favorisant la non implication des Personnes en situation de Handicap à la gestion de la cité ;
- Sensibiliser pour une meilleure planification et budgétisation des activités de plaidoyer.
Afin d’élaborer une politique de prise en compte des personnes en situation de handicap dans le développement local et aux instances décisionnelles, il faut :
- Diagnostiquer les forces et faiblesses du processus de prise en compte et d’éveil de conscience, en impliquant les différents partenaires intervenant dans l’élaboration des politiques pour la promotion des droits des Personnes en situation de Handicap;
- Proposer des solutions aux pratiques défectueuses favorisant la non implication des Personnes en situation de Handicap à la gestion de la cité ;
- Sensibiliser pour une meilleure planification et budgétisation des activités de plaidoyer.
LIEU ET DUREE :
La conférence aura lieu le Samedi 15 Août 2015 à la cafétéria de Hann Bel air à 15 Heures précises.
La conférence aura lieu le Samedi 15 Août 2015 à la cafétéria de Hann Bel air à 15 Heures précises.
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